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dimanche 8 septembre 2013

Codex Space Marines : Premier visionnage


Que nous donne le premier survol de ce codex space marines, pierre angulaire des sorties de codex et d'habitude premier servi lors d'une nouvelle édition de 40K ?






Vision globale.
Nous avons ici un gros codex bien épais qui à l'instar de son homologue V5 promet d'être le plus volumineux de sa gamme : 179 pages, soit 35 de plus que le précédent. Il faut bien ça pour justifier les 46 euros à la caisse contre 38 pour le nouveau format cartonné en usage depuis les début de la V6. Raymond Swanland se fend de la couverture comme pour les tous les autres codex V6, une représentation en contre plongée d'un officier Ultramarine dans une pose héroïque de commandement chère à GW et tout à propos lorsque l'on se fie au « fluff » des Space Marines. Un beau travail dont chacun décidera s'il est mieux ou moins bien que ce que l'artiste à pu faire jusqu'alors. Les goûts et les couleurs...
Cette fois-ci Matt Ward passe le flambeau à Robin Cruddace pour l'écriture. Le quidam se dira qu'on évitera les abus à coups sûr que le simple nom de Matt Ward évoque à coups sûr. Cela étant Mr Cruddace étant pour ce que j'en sais le père de la Manticore à 160 points et de la Vendetta à 130 points, disons que je demande à tout voir. Cela viendra dans de prochains articles lorsqu'il s'agira de disséquer le-dit codex mais je digresse. 

 

Les différentes sections.

Le fluff occupe une grosse partie de ce nouveau codex. 71 pages contre 45 dans le codex V5. Le fluff, donc, est riche en détails, en cartes diverses, en illustrations et en chronologies. La part belle est toujours faite à l'importance, l'omniprésence et la beauté/bonté -à mon avis navrante- des bienfaits des Ultramarine. Néanmoins cette fois-ci est contrairement au codex V5, les autres chapitres progenitors ou des plus importants ont le droit de citer autrement qu'à titre de faire valoir des enfants de Maccrage. Et c'est tant mieux. Tenez, même les Iron Hands ont droit à quelques pages d’explicitation de leur singularité. Eux qui n'avait eu droit à rien dans le précédent codex ou presque. C'est dire !
Ainsi disais-je, trouve-t-on chacun des chapitres progenitors ainsi que les célèbres Crimson Fists et Black Templars détaillés et avec un véritable droit à l'affiche. Partout les illustrations et les héraldiques de tout ce petit monde et largement mis en avant et en couleurs pour expliciter et renseigner le lecteur plus ou moins néophyte qui se chercherait une nouvelle armée à jouer. Le vétéran cherchera le sourire au lèvres les petites variantes qui s'imposent au fur et à mesure des éditions. A noter également la place laissée aux chapitres successeurs dont nombre d’entre eux sont exposé dans les pages dédiées à leur chapitre progenitor. 



Les entrées et le matériel.

A la suite des pages allouées au background on rentre dans le vif du sujet qui importe au joueur : Les règles et différentes entrées accessibles, 45 pages de profils, de règles, de matériel et tout ce qu'il faut savoir pour se monter une liste et poser ses bonshommes sur une table de jeu.

Rien de bien folichon ni de bien surprenant. Une mise en page soignée comme cela est la cas depuis un an. Chaque entrée du codex est accompagnée par une illustration. On regrettera néanmoins le trop peu d'artworks originaux, GW nous servant ici principalement les versions couleurs/colorisés d’illustrations connues voir servies au même endroit dans le codex V5. Dommage.
Parmi les nouveautés il y a évidement le tableau des traits de seigneurs de guerre spécifique au Astartes mais aussi et surtout l'élément le plus important de ce nouveau codex : les tactiques de chapitres. Des bonus spécifiques alloués à votre détachement fonction du chapitre que vous joué ou du chapitre dont vos Space Marines sont les descendants. Sont présents Ultramarines, White Scars, Imperial Fists, Blak Templars, Iron Hands, Salamanders et Raven guard.
Ces tactiques de combat permettent -c'est selon- de respecter dans la composition d'armée le fluff de tel ou tel chapitre ou d'optimiser l'orientation de ladite liste en vue d'une plus grande efficacité sur table. Ils semblent à chaud, assez bien vu même si les traits alloués à certains semblent plus intéressants/sympathiques/jouables (rayer le ou les mentions inutiles) que d'autres. Mes préférences allant aux Imperial Fists pour la fiabilité et à la Raven Guard pour l'espoir de nous faire revoir du jet pack sur table sans faire rigoler tout le monde. Gageons cependant que les Ultramarines auront la cote tant leur tactique est polyvalente, varié et permet de faire face à pas mal de problèmes. Je reviendrai plus longuement sur ces diverses tactiques de combat et en expliciterai les avantages dans un article ultérieur, il y a matière à déblatérer et débattre.

Codex V5
Viens ensuite les traditionnelles présentations de chaque entrée en pleine page. Notons rapidement que les archivistes perdent leur domaine psychique dédié, que de nouvelles entrées font
leur apparition :
-Les centurions d'assaut ou devastators -des servo-harnais qui font des marines harnachés à l'intérieur et pour faire simple les pendants loyalistes aux oblitérators des Space Marines du Chaos.
-Le Stalker/Hunter : Des chars antiaériens basés sur chassis rhino.
-Grand Sénachal Helbrecht/Chapelain Grimaldus/le Champion de l'Empereur/Escouades de croisés : Incorporation au codex Space Marines oblige, tout ce beau monde atterri ici. Quid des Frères d'épées ?
Vient enfin et pour clôturer cette section et après l'arsenal dont il n'y a pas grand chose à dire pour l'heure sans rentrer dans le détail, les reliques chapitrales : Ces objets censément surpuissants, quoi qu'il en soit un investissement conséquent en points. Au nombre de 6 dont 3 armes, 3 armures ou assimilés et un étendard. Ceux qui se sont senti orphelin après la perte de la cape d'adamantine seront heureux de voir quelque-chose d'approchant siégeant ici.

Galerie et liste d'armée.

Le livre verse ensuite presque 30 pages de photos en écho à la partie fluff. Les Ultramarines sont omniprésents mais chacun à le droit de cité et l'on sent que l'on s'oriente peu à peu vers un « truc » plus vanille que Ultramarines plus quelques gars en armures qui passaient par là. Beaucoup de déjà-vu encore si ce n'est les nouveaux kits qui ont droit à de nombreuses mises en couleurs et ça c'est plutôt bien pour ce faire une idée du tout en attendant d'avoir soit-même l'occasion d'avoir les
figs en mains.
La liste d'armée est conséquente ce qui n'est pas surprenant compte tenu du nombre d'entrées impressionnant que recouvre désormais ce nouveau codex. Plein d'unités et un choix de QG ahurissant. On notera ici le passage du Techmarine dans la section QG et sa sélection possible hors slot pour chaque choix QG déjà inclus à votre détachement. Pour la la plus grande joie des amateurs de scouts le Land Speeder Storm passe en transport assigné pour les scouts, libérant ainsi un slot d'attaque rapide qui, on le sait, gagne en importance avec cette V6 cessant d'être systématiquement le parent pauvre de presque chaque codex. En élite on assiste au glissement des vétérans d'assaut qui rejoigne cette section. Le statut de vétéran semble donc primé sur l’aspect assaut. De manière logique mais malgré leur nom les centurions d'assaut est également un choix d'élite. Il y a fort à parier que la concurrence sera fort dans cette section. Pas de surprise en attaque rapide. Notons simplement que le Stormtalon reste bien ici et ne glisse pas vers la section soutien. Nous avons donc de facto un codex pouvant et sans allié aligné pléthore d'aéronefs si l'on n'applique pas quelques limitations entre amis ou en tournoi. Enfin en soutien se renforce aussi de manière conséquente avec les arrivées des centurions devastator qui promettent d'être les amis des petits, et des deux chasseurs d'aéronefs que sont les chars Stalker et Hunter. Le reste ne bouge pas.

Space marines
Conclusion.

Ce codex se renforce à l'instar de ses homologues V6. Il reste à première vue proche de ce qu'il a pu être en V5 avec quelques additions. Il revêt un visuel plus luxueux, plus coloré. Un gros livre sans trop de surprises ni de révolutions. De la continuité mais l'on en attendait pas moins du produit. Reste maintenant à se pencher sur les détails, établir des listes et jouer avec pour voir ce qui à pu échapper. Comptez sur moi pour revenir avec quelques articles beaucoup plus détaillé pour disséqué, comparé, réfléchir sur ce nouveau codex et ce que l'on peut espérer voir et faire avec.
A bientôt,

-Otto-

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